[LCL] Service Social. Un projet de réduction drastique… suspendu !

27 janvier 2017

 
La Direction, dans sa recherche effré­née de sources d’économies, a décidé de réorganiser le service social du travail. Ainsi, l’effectif composant le service social passe­rait de 25 à 16 assistants sociaux répartis sur le territoire national, avec des baisses significatives dans certains secteurs.
La Direction de LCL agran­dirait le périmètre d’in­tervention des Assistants Sociaux créant des dis­tances et des temps de dé­placement très importants (jusqu’à 5 à 6 h par trajet). Des conditions qui auront un impact certain sur leur disponibilité, leur réactivité, leur connaissance du sec­teur et risqueraient de les priver d’une proximité indis­pensable avec les salariés.
Ce serait l’incapacité de ré­pondre à leurs obligations légales : le service social agit sur les lieux mêmes du travail pour suivre et facili­ter la vie personnelle des sa­lariés et, éventuellement, en dehors des lieux de travail pour seconder l’action des services sociaux de la fa­mille sur les questions rela­tives à l’activité profession­nelle. Ainsi, les distances à couvrir les contraindraient à délaisser les zones les plus lointaines du dispositif et/ ou faire des choix d’inter­vention selon les problé­matiques des salariés. Ceci aurait pour conséquence de créer des inégalités de traitement entre les sala­riés et mettra l’Assistant(e) Social(e) dans des situa­tions de mal-être psycholo­gique.

Des missions fortement amputées

LCL veut limiter, voire sup­primer, la participation des Assistants Sociaux dans les instances CE et CHSCT dans lesquelles sont pour­tant évoqués de nombreux sujets (tels les accidents du travail, les congés maternité, les incivilités…) qui entrent dans leur champ d’inter­vention. Ce serait aussi une moindre participation dans d’autres réunions comme la rentrée des alternants où les missions du service social peuvent être appréhendées par ces jeunes embauchés.
LCL reconnait que les Assis­tants Sociaux ont un rôle à jouer dans l’accompagne­ment du changement et la prévention des risques psychosociaux. Elle rédui­rait cette mission alors que ses projets induisent des risques accrus pour les sa­lariés.
Comment avec un tel projet accroître la qualité de ser­vice rendu ?
Devant l’émoi des person­nels concernés, la forte mobilisation que ce change­ment a suscité la Direction a décidé de suspendre le pro­jet. Mais pour combien de temps ?

LCL Restructurations… Jusqu’où iront-ils ?

Après l’annonce de la fermeture de 240 agences, après le projet d’évolution des sites de Reims, Rouen, Montpellier et Créteil issu du projet cadre “Interactions, Front, Middle et Back”, c’est la mise en cause de 750 emplois des back-offices qui a été présentée en décembre. Jusqu’où iront-ils ?

La CGT ne cautionne pas ces projets qui conduisent à des fermetures de sites et dégradent les condi­tions de travail des salariés. Des projets qui de par leur nature imposent des mobilités géographiques et/ou fonctionnelles ayant des conséquences sur leur vie professionnelle et personnelle.

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